Les vacances à Valrance

J'ai bien fait de prendre des congés en solde pour bouffer la ville. C'est ce que je me suis dit ce matin en ouvrant le Délibéré, notre PQ air local. Patnick n'a plus besoin de cabinets avec de tels attachés de presque. Dans les enjeux de la compagne lectorale, Valrance apparait comme gagné d'avance. Ils sont un peu méchants au Délibéré, c'est comme ça qu'on les aime. Présenter dans le même numéro, notre future victoire qu'ils annoncent évidente depuis le début de l'année et la liste de Marlène Rivaldi, c'est très fort. Déjà qu'elle doit pas avoir le moral la Rivaldi, là c'est 6 ans chez le psy qu'elle se prépare.

J'ai beau la détester comme tout le monde, je compartis avec elle. Moi aussi, je sais que c'est dur de perdre souvent. Si elle était dans le camp des gentils, au moins elle aurait gagné sur des listes de courses lectorales. Mais, nan, elle préfère perdre sans gloire et pourrir avec ses amis qui sont de moins en moins nombreux. Et puis, j'ai un peu de pitié pour elle. Déjà, quand on est belle comme moi, on aime toujours un peu les lédredons comme elle. Le pire, ça reste les fleurs sur sa photo de verte trop mûre. Quand on en offre des comme ça aux lecteurs, comment voulez vous qu'il vous donne un vote. Moi, au moins, je fais des beaux cadeaux parce qu'on a toujours besoin d'un calendrier avec les dates des lections pour pas qu'ils oublient ses têtes en l'air de six troyens.